Lorsqu’il s’engage dans la gendarmerie dès sa majorité, Denis Hochard a déjà à coeur de mener une vie tournée vers le dévouement et l’abnégation. Au sortir de l’école de gendarmerie de Chateaulin avec son diplôme d’aptitude, le jeune homme grandit, intellectuellement et physiquement, en tant qu’agent spécialiste de l’armement au sein du Ministère de la Défense. Un poste au service des autres qu’il occupera pendant 14 années. Camaraderie, exemplarité et altruisme sont autant de valeurs inhérentes à sa fonction qui le marqueront à vie.
Denis Hochard se confronte à la réalité du terrain à partir de 1992, en assumant un rôle de formateur au déminage au Koweït dans le contexte de la Guerre du Golfe. Il exerce sa mission auprès de la Sofremi, la Société française d’exportation du Ministère de l’Intérieur. Fort de cette expérience, il débarque deux ans plus tard en Algérie sur fond de guerre civile entre le gouvernement, le Front Islamique du Salut et le Groupe Islamique Armé. Le professionnel, alors dans la fleur de l’âge, assure les intérêts de son pays en veillant à la protection des expatriés français dans la zone Sonatrach. Celle-ci constitue le point d’ancrage de l’exploitation des hydrocarbures sur le territoire algérien. En tant que chargé de formation, Il emploie son énergie à accompagner les agents locaux dans la lutte anti-terroriste. Ses domaines d’expertise, entre autres : déminage, contrôle des véhicules et approche d’un lieu potentiellement piégé.
Denis Hochard : Le retour en France
De retour au pays deux ans plus tard, Denis Hochard se voit confier la gestion du plan opérationnel Sûreté du centre Pompidou. Le Ministère de la Culture lui fait confiance pour affirmer la sécurité de ce site stratégique au rayonnement mondial, véritable carrefour artistique accueillant nombre de touristes français et étrangers. De surcroît, la surveillance de “Beaubourg” nécessite la plus grande prudence, de part sa proximité avec le noeud du réseau des métros parisiens qu’est Châtelet. Pendant 8 ans, Denis Hochard est sur tous les fronts. Il sécurise la multitude de biens et de personnes accueillie par le centre. Preuve de l’ampleur de l’ouvrage, l’établissement ouvre ses portes à plus de 5 millions de visiteurs en 2004. Toujours dans le plus strict respect de ses prérogatives, l’expert dirige plusieurs équipes et prend en charge la veille générale à partir du PC sécurité. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les occasions ne manquent pas. Salles d’exposition, bibliothèque, cinémas, les lieux sont vastes et exigent une organisation minutieuse. Ainsi qu’une adaptation à chaque nouvel événement, qu’il s’agisse d’un vernissage d’exposition ou d’une projection cinématographique. Il se fait évidemment l’intermédiaire des services compétents lors des situations exceptionnelles, en contactant la police, la gendarmerie ou les pompiers. Les hommes et femmes à ses côtés s’imprègnent de sa rigueur, et mènent avec sérieux les indispensables rondes et surveillances dans le centre culturel. Des invités prestigieux comme le Président de la Corée du Sud aux voyageurs en nombre, chacun a pu bénéficier de la quiétude résultant du travail de son personnel.
Denis Hochard, policer municipal à Montreuil
Entre 2004 et 2016, Denis Hochard se met au service du local en administrant la police municipale de Montreuil. La ville, une des plus peuplées de Seine-Saint-Denis, se distingue au début des années 2000 par sa grande diversité ethnique et sa dimension populaire, héritages de la Seconde Guerre Mondiale. Dans la municipalité en expansion se croisent les descendants des communautés de nationalités variées installées depuis cette période. Ils sont à la fois la richesse, l’avenir et l’espérance qui animent Montreuil au quotidien.
A la direction d’une dizaine d’agents, le professionnel met tout en oeuvre pour faire valoir le vivre-ensemble dans cette commune en pleine métamorphose. En effet, si certains quartiers montreuillois conservent une population ouvrière et artisane, d’autres se transforment sous l’effet d’une gentrification croissante, à l’image du Bas-Montreuil. Ici, des intermittents des arts, peintres ou sculpteurs, ont élu domicile. Ils ont ouvert la voie à d’autres acteurs de la culture : techniciens, producteurs, scénaristes et réalisateurs. Des arrivées qui ont abouti à une modification du tissu social local. La Boissière, Le Montreau-Ruffins, La Noue – clos français, chaque quartier dispose de ses spécificités et nécessite des mesures uniques pour répondre à ses problématiques.
En conséquence, le responsable et son équipe travaillent alors à préserver le lien et la civilité entre ces milieux très différents. Enfant de la cité, le dirigeant en connaît tous les enjeux : l’influence de Paris y est prépondérante, mais les habitants montrent un attachement certain à leur identité, à leur ville et même à leurs quartiers. La population, sévèrement impactée par les crises successives des quatre dernières décennies, placent ses espoirs dans des hommes mus par le sens du devoir et la volonté de bien faire. Symbole de son engagement sans faille malgré des responsabilités parfois ingrates, Denis Hochard rejoint l’Alliance Citoyenne Montreuilloise (ACM) en tant que trésorier. Si l’association regroupe des sensibilités politiques multiples, elle tend vers un objectif commun à tous : améliorer le quotidien de la population locale et promouvoir les valeurs républicaines qui lui sont chères. Cela pourrait vous sembler naïf, mais l’expert de la sécurité a toujours orienté les moyens à sa disposition dans la direction d’un monde meilleur. Pour ce faire, il sait se montrer ferme au besoin, mais sans jamais renier ses idéaux de justice et d’exemplarité issus de son corps de formation.
Enfin, depuis 2016, il occupe un poste similaire auprès de la Mairie du Kremlin-Bicêtre. Dans un cadre absolument distinct du précédent, puisque la commune, plus petite que Montreuil, attire en priorité des jeunes ménages à la recherche d’un cadre de vie agréable. Le tout à proximité de la capitale et de ses services. Denis Hochard prend notamment l’initiative de développer le Centre de supervision de la municipalité et de fonder une équipe de médiation. Il pense cet organisme en vue de garantir la tranquillité au sein des cités de la ville. Conscient du nouveau public dont il doit répondre, il sait formuler et concevoir des solutions adéquates. Il fait montre d’une adaptation à toute épreuve donc, que quiconque ayant à coeur le bien commun ne saurait négliger.
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