Les métiers du monde hippique
Société

Thibault Hutin : Les métiers passionnants du monde hippique

Vous êtes passionné par les chevaux et vous souhaitez en faire votre métier ? Il existe de nombreuses possibilités pour travailler dans le monde hippique, que ce soit dans le domaine sportif, éducatif, thérapeutique ou artistique.

Le monde hippique regroupe tous les secteurs d’activité liés aux chevaux, depuis leur élevage jusqu’à leur utilisation. Il existe donc une grande diversité de métiers, qui demandent des compétences et des formations variées, note Thibault Hutin. Certains métiers sont plus connus que d’autres, comme le jockey, le vétérinaire ou le maréchal-ferrant, mais il en existe beaucoup d’autres, moins médiatisés, mais tout aussi passionnants.

Voici une vidéo relatant ces faits :

L’éleveur qui s’occupe de la reproduction, de la sélection et de l’élevage des chevaux de course

L’élevage de chevaux de course est une activité passionnante mais exigeante, qui demande des compétences techniques, des connaissances zootechniques et une bonne gestion économique. L’éleveur de chevaux de course s’occupe de la reproduction, de la sélection et de l’élevage des équidés destinés à la compétition hippique, explique Thibault Hutin. Il doit maîtriser les différentes étapes de la reproduction, depuis le choix des reproducteurs jusqu’au sevrage des poulains. Il doit également assurer le suivi sanitaire, alimentaire et comportemental des chevaux, ainsi que leur éducation et leur préparation physique.

L’éleveur de chevaux de course peut se spécialiser dans une discipline (trot, galop, obstacle…) ou diversifier son activité en fonction du marché et de ses objectifs. Il peut travailler en indépendant ou en association avec d’autres éleveurs, entraîneurs ou propriétaires. Il peut également proposer des services annexes comme la pension, le débourrage ou la vente de chevaux. Il doit être capable de gérer son exploitation, de respecter les normes sanitaires et environnementales, et de valoriser ses produits.

L’éleveur de chevaux de course doit avoir une passion pour les chevaux et les courses hippiques, ainsi qu’un sens du contact humain et animal, indique Thibault Hutin. Il doit être attentif au bien-être et à la performance de ses chevaux, et savoir s’adapter aux aléas climatiques, sanitaires ou économiques. Il doit également être disponible, rigoureux et organisé, car l’élevage de chevaux de course demande un travail quotidien et une veille permanente.

Thibault Hutin : L’entraîneur qui prépare les chevaux à la compétition, en les entraînant, en les nourrissant et en les soignant

L’entraîneur de chevaux est un professionnel qui prépare les équidés à la compétition, en les entraînant, en les nourrissant et en les soignant. Il a pour mission de faire progresser les performances des chevaux et de les rendre aptes à participer à des courses ou à des concours.

Pour cela, il établit un programme d’entraînement adapté à chaque cheval, en tenant compte de ses caractéristiques physiques, de son potentiel et de son comportement. Il supervise les séances d’exercice, qui peuvent être effectuées par des lad-jockeys ou des cavaliers d’entraînement, note Thibault Hutin. Il veille à ce que le cheval travaille dans de bonnes conditions et respecte les règles de sécurité.

L’entraîneur de chevaux est également responsable du bien-être des animaux dont il a la charge. Il s’occupe de leur alimentation, de leur hygiène et de leur santé. Il détecte les éventuels problèmes ou blessures et fait appel à un vétérinaire si nécessaire. Il assure également le suivi administratif des chevaux, comme l’inscription aux courses ou aux concours.

L’entraîneur de chevaux travaille en étroite collaboration avec les propriétaires des chevaux, qu’il conseille et informe sur l’évolution de leurs protégés. Il leur rend compte des résultats obtenus lors des compétitions et leur propose des stratégies pour optimiser les chances de victoire, estime Thibault Hutin. Il peut également être amené à acheter ou à vendre des chevaux pour le compte de ses clients.

Jockey, le professionnel qui monte le cheval

Un jockey est un cavalier professionnel qui participe à des courses hippiques de galop, sur le plat ou à l’obstacle. Il doit suivre les consignes de l’entraîneur du cheval qu’il monte, et adopter la meilleure stratégie pour remporter la course. Il doit aussi connaître les caractéristiques du cheval, de la piste et des adversaires.

Le métier de jockey demande beaucoup de rigueur, de discipline et de passion. Le jockey doit respecter un poids limite, qui varie selon le type de course et le handicap du cheval. Il doit également s’entraîner quotidiennement, en montant les chevaux d’une écurie le matin, et en participant aux courses l’après-midi, note Thibault Hutin. Il doit être capable de s’adapter à différents chevaux, de gérer son stress et sa fatigue, et de faire face aux risques de chute ou de blessure.

Le jockey est rémunéré par un salaire fixe versé par l’écurie pour laquelle il travaille, et par un pourcentage des gains des courses qu’il remporte. Il peut aussi toucher des primes ou des cadeaux de la part des propriétaires des chevaux qu’il monte. Le jockey peut évoluer dans sa carrière en changeant d’écurie, en se spécialisant dans un type de course, ou en devenant entraîneur ou juge de course.

Le Driver : il conduit les chevaux attelés lors des courses de trot, en tenant compte du rythme, du terrain et des adversaires

Le driver est le professionnel qui conduit les chevaux attelés lors des courses de trot. Il doit maîtriser les techniques de conduite, le matériel d’attelage et les règles de la discipline. Il doit aussi connaître les caractéristiques de son cheval, son potentiel, ses points forts et ses points faibles, note Thibault Hutin. Il doit adapter sa stratégie en fonction du rythme, du terrain et des adversaires.

Le driver est souvent associé à un entraîneur, qui lui confie le cheval pour la course. Il peut aussi être lui-même entraîneur ou propriétaire du cheval. Il doit alors assurer le suivi et la préparation du cheval avant et après la course. Il doit veiller à sa santé, à son alimentation, à son entraînement et à son bien-être.

Le driver est rémunéré en fonction de ses résultats. Il perçoit un salaire fixe et un pourcentage des gains en cas de victoire ou de place. Il doit aussi payer une cotisation à la société organisatrice des courses et une assurance professionnelle. Le driver doit avoir une licence délivrée par la Fédération Nationale du Trot, qui atteste de ses compétences et de son respect des règles.

Hi, I’m Arthur Lavalliere

Arthur Lavalliere est journaliste depuis 2012. Après un IUT à Tours, il se consacre à la rédaction d'articles dans le domaine de l'emploi, du droit et des affaires.

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